La Corniche de la Noëveillard
En 1845, le phare de la Noëveillard annonce l’urbanisation à venir du littoral de la Noëveillard. Dans les années 1850, le maire Stanislas Bocandé, propriétaire de terrains à cet endroit, veut y voir émerger un nouveau quartier destiné aux villégiateurs. Il fait aménager le chemin vers Sainte-Marie à travers le plateau, et fait ouvrir une promenade littorale le long de la corniche.
Les premiers « chalets balnéaires » apparaissent alors : la villa Ker Colo en surplomb de l’Anse du Jardinet puis, quelques années plus tard, la villa Sainte-Anne toute proche. L’architecture de ces villas s’inspire des hôtels particuliers urbains avec, côté mer, une façade ouverte sur une terrasse et un parc disposant d’un kiosque et, côté rue, d’une cour gravillonnée et de bâtiments plus simples pour les garages et la domesticité. Si ces premières villas ont parfois du mal à s’émanciper du classicisme urbain, les styles vont vite se diversifier dans la seconde moitié du XIXe siècle avec une utilisation croissante des éléments décoratifs en brique, en bois (notamment les fameux lambrequins, ornements sculptés fixés en bordure de toit), des ouvertures plus larges avec parfois des terrasses suspendues, et des architectures fantaisistes d’inspiration mauresque, chinoise ou créole devant faire oublier les vicissitudes de la ville et permettant de se faire remarquer.
Les premiers « chalets balnéaires » apparaissent alors : la villa Ker Colo en surplomb de l’Anse du Jardinet puis, quelques années plus tard, la villa Sainte-Anne toute proche. L’architecture de ces villas s’inspire des hôtels particuliers urbains avec, côté mer, une façade ouverte sur une terrasse et un parc disposant d’un kiosque et, côté rue, d’une cour gravillonnée et de bâtiments plus simples pour les garages et la domesticité. Si ces premières villas ont parfois du mal à s’émanciper du classicisme urbain, les styles vont vite se diversifier dans la seconde moitié du XIXe siècle avec une utilisation croissante des éléments décoratifs en brique, en bois (notamment les fameux lambrequins, ornements sculptés fixés en bordure de toit), des ouvertures plus larges avec parfois des terrasses suspendues, et des architectures fantaisistes d’inspiration mauresque, chinoise ou créole devant faire oublier les vicissitudes de la ville et permettant de se faire remarquer.