Le Calvaire et la Chapelle
Léon Maître, célèbre archiviste nantais, prend la tête d'un mouvement qui vise à donner au quartier de Gourmalon sa propre chapelle. Dès 1897, cette idée se répand parmi les propriétaires sous prétexte de la dangerosité du passage en bateau tous les dimanches pour se rendre à l'église de Pornic. En fait, il s'agit surtout d'affirmer la spécificité de Gourmalon et de ses habitants vis-à-vis du bourg.
Le curé de la paroisse s'oppose à cette construction et propose à la place l'érection d'un calvaire. Celui-ci est élevé en 1899 sur la Place de la Liberté, en bas de la rue Alfred Benoist. Néanmoins, Léon Maître et ses acolytes ne se découragent pas. En 1907, la Société Anonyme de Gourmalon entreprend la construction de la chapelle dédiée à Notre-Dame de Gourmalon grâce à l'argent de Léon Maître et à celui de 23 autres donateurs, dont les noms figurent encore aujourd'hui sur une stèle à l'intérieur de la chapelle.
La chapelle est inaugurée en 1909 mais aucun curé n'en assure le service. Après un appel au pape, les résidents obtiennent que le service soit assuré par le clergé de la paroisse. Bénie en 1910, soit après la loi de séparation des Églises et de l’Etat de 1905, la chapelle reste de statut privé jusqu'en 1937, où elle est cédée par la Société Anonyme de Gourmalon à l’Évêché de Nantes pour 5000 francs.
Le curé de la paroisse s'oppose à cette construction et propose à la place l'érection d'un calvaire. Celui-ci est élevé en 1899 sur la Place de la Liberté, en bas de la rue Alfred Benoist. Néanmoins, Léon Maître et ses acolytes ne se découragent pas. En 1907, la Société Anonyme de Gourmalon entreprend la construction de la chapelle dédiée à Notre-Dame de Gourmalon grâce à l'argent de Léon Maître et à celui de 23 autres donateurs, dont les noms figurent encore aujourd'hui sur une stèle à l'intérieur de la chapelle.
La chapelle est inaugurée en 1909 mais aucun curé n'en assure le service. Après un appel au pape, les résidents obtiennent que le service soit assuré par le clergé de la paroisse. Bénie en 1910, soit après la loi de séparation des Églises et de l’Etat de 1905, la chapelle reste de statut privé jusqu'en 1937, où elle est cédée par la Société Anonyme de Gourmalon à l’Évêché de Nantes pour 5000 francs.