Vers la Noëveillard
La fréquentation touristique de Pornic par une bourgeoisie attirée par la mode des bains de mer débute au début du XIXe siècle. A partir des années 1830, le centre de la vie bourgeoise se fixe près de l’Établissement des bains de mer sur la place de la Terrasse et un peu plus bas sur la grève de la Sablière (actuelle Plage du Château).
Il faut cependant attendre le milieu du siècle pour voir apparaître les premières villas balnéaires (une exception cependant : la première malouine aisément reconnaissable avec son architecture italienne construite en 1835). La côte de la Noëveillard (ou Noveillard) vers Sainte-Marie apparaît alors comme un site idéal pour les premières constructions, bénéficiant de terrains en corniche offrant une vue sur la baie, d'une exposition au sud et d'une proximité avec l’Établissement de la Terrasse. Ce littoral va peu à peu s'urbaniser à partir du milieu du XIXe siècle et devenir ainsi un espace d’investissement pour une bourgeoisie commerciale, financière ou industrielle en cours d’enrichissement rapide.
L’élite provinciale émergente trouve sur le littoral pornicais un cadre pittoresque et dépaysant ainsi qu’un lieu de sociabilité et d’ostentation saisonnier où l’on peut se côtoyer et comparer sa fortune. Les villas balnéaires vont donc vite rivaliser de détails et de fantaisies architecturales. De plus, sur le modèle aristocratique britannique, des activités réservées aux plus fortunés vont se développer autour de ce nouveau quartier : régates, tennis, courses de lévriers et de chevaux, et surtout le golf créé en 1912.
Il faut cependant attendre le milieu du siècle pour voir apparaître les premières villas balnéaires (une exception cependant : la première malouine aisément reconnaissable avec son architecture italienne construite en 1835). La côte de la Noëveillard (ou Noveillard) vers Sainte-Marie apparaît alors comme un site idéal pour les premières constructions, bénéficiant de terrains en corniche offrant une vue sur la baie, d'une exposition au sud et d'une proximité avec l’Établissement de la Terrasse. Ce littoral va peu à peu s'urbaniser à partir du milieu du XIXe siècle et devenir ainsi un espace d’investissement pour une bourgeoisie commerciale, financière ou industrielle en cours d’enrichissement rapide.
L’élite provinciale émergente trouve sur le littoral pornicais un cadre pittoresque et dépaysant ainsi qu’un lieu de sociabilité et d’ostentation saisonnier où l’on peut se côtoyer et comparer sa fortune. Les villas balnéaires vont donc vite rivaliser de détails et de fantaisies architecturales. De plus, sur le modèle aristocratique britannique, des activités réservées aux plus fortunés vont se développer autour de ce nouveau quartier : régates, tennis, courses de lévriers et de chevaux, et surtout le golf créé en 1912.