Gourmalon
La zone fut longtemps une lande inoccupée ponctuée de quelques mégalithes et abritant quelques pâturages. Le littoral et la source de Malmy sont fréquentés par les promeneurs qui y jouissent d'une belle vue sur la ville. La plupart sont des curistes "étrangers" (c'est-à-dire non-pornicais) fréquentant l'établissement des bains de mers installé près du château depuis 1831.
Au milieu du XIXe siècle, la famille Benoist y possède une ferme sur l'éperon rocher en face du château et une vingtaine d'hectares de métairie sur les 27 que compte le plateau. En 1846, un capitaine au long cours achète un terrain non loin de la ferme pour y faire construire la villa Crucy. Elle restera pendant 20 ans la seule maison balnéaire de la corniche de Gourmalon. En 1866, elle sera accompagnée de la Villa "Del Monte", toute proche.
En 1871, Alfred Benoist, héritier de la famille, devient maire de Pornic. Les projets s'accélèrent alors pour valoriser le domaine familial. En 1873, Benoist s'associe avec l'architecte Léon Lenoir pour concevoir un plan de lotissement du domaine : le syndicat des propriétaires de Gourmalon voit le jour. Hormis le long de la corniche, les parcelles sont prévues un peu plus petites qu'à la Noëveillard.
En 1875, le train arrive opportunément à Pornic et, deux ans plus tard, un établissement de bains est créé dans une petite crique de Gourmalon, rebaptisée "L'Anse aux lapins". En 1883, la Société immobilière des Bains de Mers est fondée pour vendre les terrains. Associé au projet, l'architecte Lenoir est chargé de la réalisation du Casino de Gourmalon achevé en 1888.
La garenne quasi-déserte devient ainsi en ces dernières années du XIXe siècle un nouveau quartier qui profite de la mode des villas balnéaires, dénommées alors chalets. Fiers de leur identité nouvelle, les habitants se considèrent vite comme une communauté à part. Ils vont même jusqu'à élire un Président de la république de Gourmalon, symbole de leur indépendance et de leur différence vis-à-vis de Pornic, dont ils dépendent pourtant administrativement depuis 1836.
Au milieu du XIXe siècle, la famille Benoist y possède une ferme sur l'éperon rocher en face du château et une vingtaine d'hectares de métairie sur les 27 que compte le plateau. En 1846, un capitaine au long cours achète un terrain non loin de la ferme pour y faire construire la villa Crucy. Elle restera pendant 20 ans la seule maison balnéaire de la corniche de Gourmalon. En 1866, elle sera accompagnée de la Villa "Del Monte", toute proche.
En 1871, Alfred Benoist, héritier de la famille, devient maire de Pornic. Les projets s'accélèrent alors pour valoriser le domaine familial. En 1873, Benoist s'associe avec l'architecte Léon Lenoir pour concevoir un plan de lotissement du domaine : le syndicat des propriétaires de Gourmalon voit le jour. Hormis le long de la corniche, les parcelles sont prévues un peu plus petites qu'à la Noëveillard.
En 1875, le train arrive opportunément à Pornic et, deux ans plus tard, un établissement de bains est créé dans une petite crique de Gourmalon, rebaptisée "L'Anse aux lapins". En 1883, la Société immobilière des Bains de Mers est fondée pour vendre les terrains. Associé au projet, l'architecte Lenoir est chargé de la réalisation du Casino de Gourmalon achevé en 1888.
La garenne quasi-déserte devient ainsi en ces dernières années du XIXe siècle un nouveau quartier qui profite de la mode des villas balnéaires, dénommées alors chalets. Fiers de leur identité nouvelle, les habitants se considèrent vite comme une communauté à part. Ils vont même jusqu'à élire un Président de la république de Gourmalon, symbole de leur indépendance et de leur différence vis-à-vis de Pornic, dont ils dépendent pourtant administrativement depuis 1836.